Milieux, ruralités et métropole
Dépasser le paradigme "nature et culture" dans une conception architecturale et urbaine adaptée aux milieux vivants qui prenne en compte les substrats naturels et culturels.
Quelles approches des territoires bâtis ou non bâtis pour alimenter le projet localisé d’architecture et d’urbanisme ? Comment concevoir de manière plus symbiotique en intégrant dans l’habitat en plus des données climatiques, les êtres vivants non-humains : végétaux, animaux, insectes, microbes et virus ?
Il s’agit plus théoriquement de dépasser le paradigme « nature et culture » dans une conception architecturale et urbaine adaptée aux milieux vivants qui prenne en compte les substrats naturels et culturels. Une acception qui inclut une relecture de la dialectique ville campagne fondée, pour faire projet sur la connaissance et la reconnaissance de la complexité des territoires, des ruralités à la métropole et réciproquement. Une situation caractérisée par l’addition, l’imbrication et l’interdépendance d’échelles urbaines et paysagères, d’économies présentielles et productives, de pratiques sociales et de manières de vivre porteuses d’enjeux contemporains concernant tant la question des centralités locales que celle de l’aménagement du territoire, de la transition énergétique ou du désir de nature.