Learning from France : Architecture, instrumentalisation politique et contre-pouvoir
Diplômées : Inès Journoud et Laure Nicoud
L’architecture est à la base du politique. Elle fonctionne comme un grand réseau souterrain qui prolifère et qui incarne la manifestation du pouvoir jusqu’à la mettre en contradiction avec le corps. Elle est un objet à grande échelle qui témoigne des relations de pouvoir complexes et intangibles entre le gouvernement et les citoyens. Les gouvernements ont toujours utilisé l’architecture et l’urbanisme pour promouvoir et renforcer le pouvoir qu’ils détiennent sur les peuples, ce quelque soit le type de régime concerné. Afin de faire fonctionner la machine du système, l’Etat utilise ce que Michel Foucault et Giorgio Agamben ont nommé les « dispositifs » et qui désignent un ensemble de praxis, de savoirs, d’institutions et de mesures. Ces dispositifs dirigent nos pensées, les limitent, les capturent, les contrôlent et les orientent. Se créer alors un réseau de relations de pouvoir entre le Politique, l’être vivant et le dispositif lui-même.