Digressions d’usages

Nous proposons une excursion en terrain ordinaire : celui qui est propre à chacun et dont l’architecture forme les jalons d’un quotidien parfois mésestimé ; pour une incursion dans la méthode et ce qu’il est d’usage de faire – chez ITAR – pour déjouer règles et conventions. Une flânerie pour dévoiler comment s’inscrire dans le temps de la ville et prendre pleine conscience de la pérennité de nos conceptions, comment proposer aux habitants et usagers un enrichissement de chaque instant. De quelle manière trouver l’équilibre entre densité et respiration ; entre architecture et nature ; entre libertés individuelles et sens du lien social ? Enfin, témoigner qu’être architecte c’est concilier la domesticité et les désirs urbains ; c’est soigner la construction pour choyer l’habitant, c’est façonner un entrelacs d’échelles, où le petit est aussi important que le grand, où le particulier qualifie le général.